Un nouveau projet lauréat sur les effets du sport et de la nature sur la schizophrénie

Cet AMI 2024 sur la santé mentale a pour objectif de soutenir à hauteur de 30 000 € un projet de recherche d’une durée d’un an portant sur les interventions non médicamenteuses. Ce programme, destiné à encourager des initiatives novatrices dans le domaine de la santé mentale, a suscité un grand intérêt dans l’écosystème stéphanois.

Au terme de la mise en œuvre du programme démarré en janvier et après une délibération des élus de la Métropole le 08 juillet dernier, l’enveloppe de 30 000 € a été attribuée au projet de Guillaume Millet, professeur à l’Université Jean Monnet, qui s’est démarqué par son approche unique et prometteuse.

Un projet pilote sur les effets de la nature et du sport sur la schizophrénie !

SYNAPS-M est un projet pilote qui veut explorer les effets bénéfiques de la nature et du sport sur les personnes atteintes de schizophrénie. S’appuyant sur la synergie entre les bienfaits de l’activité physique et ceux de la nature, le projet vise à améliorer la qualité de vie des patients en réduisant les symptômes négatifs de la schizophrénie, tels que l’apathie, l’isolement social et la dépression. Plusieurs médecins et chercheurs de l’Université Jean Monet et du CHU de Saint-Etienne sont impliqués dans cette démarche qui bénéficiera par ailleurs d’un soutien de l’association Danaecare.

Découvrez le projet en vidéo ! 

Un bilan positif de cette première expérience !

Si ce projet reflète la qualité des équipes de recherche de Saint-Etienne, il témoigne plus globalement de l’excellence de recherche neuroscientifique régionale que défend la Fondation Neurodis, rappelle Charlène Besacier, déléguée générale de la Fondation. Aubry Françon, chef de projet filière santé de Saint-Etienne Métropole se félicite de l’attractivité du dispositif et de la qualité des projets reçus. Nathalie Cohet, directrice de Novéka !, retient l’intérêt du montage de l’appel à manifestation d’intérêt, qui a permis un échange constructif avec les candidats auditionnés.
Les étapes du projet (obtention accord Comité de protection des personnes, recrutement de patients et personnel) amèneront le projet à démarrer au printemps 2025.

Félicitations à Guillaume Millet et son équipe pour cette reconnaissance qui ouvre de nouvelles perspectives pour la prise en charge de la schizophrénie, en plaçant la nature et l’activité physique au cœur du parcours de soin.